11 septembre 2007

MIAM - Coteau de Layon - Michel Robineau (2006)

* Région :Val de Loire
* Appelation : Côteaux du Layon
* Couleur : Blanc
* Nom : Michel Robineau
* Mis en Bouteille : Le producteur
* Millésime : 2006

    * Prix : Caveau via un copain qui passait par là, 5,5 €

    * Date de glou-glou : Septembre 2007
    * Occasion : Apéritif avec un connaisseur avant Italie France
    * Avec : Des olives et des copains


    Ca faisait un moment que je ne m'étais prété à cet exercice de rédaction de mes impressions d'un vin que j'ai aimé... Longtemps, un peu trop... Trop occupé sur mon "blog premium". Dommage. Pourtant ma cave, refaite dans ma nouvelle maison Roquemauroise, en plein Côtes du Rhone, va bien... Enfin...

    Le jour de Paris StGermain - Marseille, mon ancien chef de projet, époque de mon ancienne boite, nous avait invité pour le match. Il redescendait de Bretagne. Il n'est pas redescendu les mains vides...
    Epoque où je sillonais la France, parfois en sa compagnie, souvent tout seul. La France des Centrales Nucléaires. Cette époque m'a ammené dans la Vallée de Loire, Chinon, Saint Laurent des Eaux à coté de Chambord, Dampierre et Belleville entre Giennois et Sancerrois. Et dans chacun de ses endroits, des vins assez fabuleux. Menetou-Salon, cheverny, sancerre, giennois, les touraines, les pouilly, les célèbres mais délicieux bourgueils et vouvray. Et donc une découverte un peu excentré, mais découverte à l'époque "là bas" : le Coteau du Layon.

    Ce vin est une merveille... C'est un moelleux qui n'écoeure pas. Un moelleux avec une touche sèche qui me sied à merveille. C'est pas du moelleux "mielleux". Et j'aime bien.

    Je ne serai pas dire les aromes découverts en buvant ce vin. Non, je suis un piètre oenologue. Je ne suis d'ailleurs pas oenologue, juste quelqu'un qui aime le vin et à qui cela évoque des choses, des souvenirs. Ceux là sont des souvenirs professionnels : la France est un pays merveilleux avec des merveilles et des trésors. Le coteau du Layon est un de ces trésors : on trouve de ces vins modestes, sans prétention et sans un tarif qui fait pleurer les enfants, qui pourraient soutenir la comparaison avec le Roi Sauternes. Prendre un tel plaisir à 5,5 euros, cela serait presque indescent.

    Le vin, c'est aussi un moment passé avec des gens qu'on aime. La dégustation s'est faite en compagnie d'un copain d'enfance fils de vigneron de Lirac et maintenant oenologue dans une maison de ChateauNeuf du Pape. Et on aime le vin, tous les vins.
    Parce que le vin ne s'arrette pas uniquement aux limites de notre région, aussi belle soit elle. Nantes, c'est peut être aujourd'hui en D2, mais pas trés loin on trouve des magnifiques muscadets, et ce layon merveilleux. Pourquoi resterais je sois au nom ronflant du Sauterne pour accompagner mes desserts ou mon foie gras ? Pourquoi resterais uniquement fondementalistement attaché à mon Côtes du Rhône, à mon lirac, que je défendrai toujours, mais à qui je ne fais aucun infédilité en trempant mes lèvres dans d'autres nectars.

    Les layons, les jurancons, sont des vins simples et moins "brillantissimes" de noms qu'un sauterne par exemple. Plus abordables aussi, fatalement. 5,5 euros, ce layon de Michel Robineau est une merveille. Encore un peu jeune (cépage 2006), on le sent en arrière gout, comme une petite pique pour me dire "je suis encore un enfant, laisse moi grandir"... Mais cette texture dans la bouche qui vous donne l'impression d'un baiser tendre et doux, fera que peut être le vieillissement sera difficile... Et que mon carton risque d'être mort trés tôt.
    Pour une bonne raison, celle du plaisir.

    En tous cas, je sais ce qui ira avec mon foie gras cette année au réveillon de Noel ou du Jour de l'An...

    27 juillet 2007

    Vin Turc de Cappadoce

    Très souvent, le Tour de France fait étape à l’étranger. Et parfois avons-nous des étapes improbables, comme un départ à Londres, avec un drapeau français flottant sur la Tamise.
    Cette étape du Tour de France propre de Farid Taha sera donc hors de nos frontières. Une étape improbable, dans un pays où j’ai découvert l’an passé que l’on faisait du vin : la Turquie.

    Quelques photos de la Cappadoce, là où j’ai découvert un vin blanc surprenant. Ma première surprise, outre ces paysages féeriquement lunaires, aura été la disposition des ceps de vignes. Dans du sable, et par blocs très resserrés. Oublions les grande plaine de vignes bordelaises, ou les pans de falaises catalanes. Là, c’est autre chose. C’est différent.
    Différent, mais comme le montre la photo, même ici, on vend du vin.

    Le vin ensuite. J’ai bu trois fois du vin en Turquie. L’étiquette proposée ici n’est pas un bon exemple, car le vin dans ces fioles de verre de 2 litres était de très médiocre qualité. J’ai eu du mal à boire le blanc, piquant, boisé à l’extrême, et acide. Je n’ai pas pu toucher au rouge, le nez me disant « non ». La soirée dans une grotte troglodyte de Cappadoce aura donc été arrosée du très bon raki local.

    Le matin, au Bazar 54, célèbre fabrique de tapis, nous avions dégusté un vin blanc local très frais et agréablement surprenant. Une sorte de viognier mais en plus local. Des arômes de fruits assez délicats, quoique finalement présent bien peu de temps dans le gosier. Rafraîchissant en tous cas, et désaltérant.
    Le dernier vin blanc était le plus surprenant. Le lendemain, Antalya, soirée de démonstration de vêtement en cuir. Le vin blanc, justement, avait déjà une senteur de civet de lapin, une odeur de fumé, délicate et franchement agréable. Fermer les yeux et je me voyais devant un civet de ma mamy, période Noël. Et au goût, on avait un vin blanc, texture de blanc, c’était du blanc, pas de soucis. Mais un goût de fumé, de cuir (justement), bref, des arômes typiques de rouge. Mais c’était du blanc.
    Je n’ai jamais retrouvé le nom de ce vin, un vin turc, mais une bonne et belle surprise.

    Finalement, pour reprendre la main dans ma Cave du Faucon, un petit message qui me permet de parler de vacances que j’ai bien aimé, dans un pays que j’ai apprécié. Et surtout, dans des paysages remarquables. Ceux qui agrémentent mon petit texte.
    Une bien belle étape du Tour de France « propre ».