03 septembre 2006

GLOU - Champagne Mercier


* Région : Champagne
* Appelation : Champagne
* Couleur : Pétillant
* Nom : Mercier
* Mis en Bouteille : Epernay
* Millésime : ---

* Prix : Cadeau d'anniversaire

* Date de glou-glou : 24 Mars 2006

* Occasion : On fête la mutation dans le Gard d'un ami gardois
* Avec : Barbecue

Si la France avait gagné, j'aurais ouvert une bouteille de ce Champagne qui est trés bon et trés léger. Peut être un peu fade en dessert aprés un Rasteau ou une grosse viande, mais délicieux en apéritif.

Le vin (donc le Champagne), c'est la boisson, c'est aussi et surtout l'occasion. Un ami prof de math nouvellement diplômé nous a offert, lors de sa mutation à Alés, en Cévènnes, d'ouvrir cette bouteille. Il aurait pu attérir à Rouen, à Créteil, il enseignera dans une des plus belles régions du sud de la France. Ce Champagne, c'est aussi un souvenir sympa.

Un clin d'oeil pour la rentrée "scolaire".

28 août 2006

GLOU - Cremant de Bourgogne - Antoine Barnier

* Région : Bourgogne
* Appelation : Crémant de Bourgogne
* Couleur : Pétillant
* Nom : Antoine Barnier
* Mis en Bouteille : Saint bris le Vineux (84)
* Millésime : ---

* Prix : Cadeau d'anniversaire

* Date de glou-glou : 9 Juillet 2006
* Occasion : Finale Coupe du Monde - France Italie
* Avec : Barbecue

Un cadeau d'anniversaire. Si la France avait gagné, j'aurais ouvert un Champagne. Mais la Coupe du Monde fut belle. Donc ça mérite, en fin de parcours, d'ouvrir une bouteille...

Pas grand chose à dire sur le vin. Le Crémant, c'est pas du Champagne, par contre en dessert, j'arrive à l'apprécier. Avec un peu de cassis au fond (ce que j'ai fait), ou nature mais bien frais, ça va bien. Par contre avant, préférez un repas léger, et un vin pas trop puissant (un Beaujolais par exemple).

Un clin d'oeil pour ma fin de vacances.

18 juillet 2006

GLOU - Côtes du Rhônes - Influences Rhôdaniennes - 2004


* Région : Côtes du Rhônes (Rochegude)
* Appelation : Côtes du Rhônes
* Couleur : Rouge
* Nom : Influence Rhôdaniene
* Mis en Bouteille : Cave coopérative Rochegudes
* Millésime : 2004

    * Prix : Caveau, 3,2 €

    * Date de glou-glou : Juin 2006
    * Occasion : Coupe du Monde - France Portugal
    * Avec : Barbecue

    Ca fait un moment, bientot trois mois, que ce blog est en jachère... Pourtant, j'ai continué à déguster, à me régaler, à remplir ma cave (et accessoirement à prendre des kilos, mais ça c'est un autre problème). Pour recommencer à parler de vin, prenons une petite merveille bue durant cette belle coupe du monde. Un vin d'été, léger mais pleins d'aromes, qui vient en plus d'une merveilleuse cave coopérative...

    La cave coopérative de Rochegude a, pendant longtemps, été présidée par l'homme à qui j'ai piqué l'épitaphe de début de blog. Pour cet amoureux de vin, une "cave coopérative" devait proposer des produits de qualités irréprochables. Cela ne pouvait se faire notamment qu'avec une politique responsabilisant les coopérateurs, et surtout en les payant normalement (et dans des délais raisonnables) pour un raisin de qualité. Ensuite, comme le vin, c'est de l'alchimie, il fallait travailler ce raisin et innover... Et cela donne des vins aussi merveilleux que la "Cuvée du Marquis", le haut du pavé de cette cave, les rosées de saignée, et donc cette "influence rhodanienne", qui est un vin estival idéal.

    Pour finir de parler de cette cave coopérative, elle truste réguliérement les places d'honneur dans les foires. Souvent, la cave coopérative a une réputation moindre par rapport aux producteurs indépendants. Cette cave met un point d'honneur à balayer les idées reçues. Par son travail, elle propose, dans un cadre sympathique, des vins de grande qualité.

    Revenons à notre "Influence Rhodanienne". D'abord, l'étiquette est vraiment jolie. Un gout personnel certes, mais que j'assume facilement. La position "losange", les couleurs, et la mise en avant du Rhônes plus que du caveau, sont autant de points d'accroche sympathiques. Ensuite, le vin dans le verre... On sent bien l'influence rhodanienne, justement, avec ce nez bien prenant. Et en bouche, il est agréable. Un vin d'été, qui garde quand même une accroche tanique en bouche typique aux vins "de chez moi". Le goût se perd peut être un peu vite. Dans les autres points positifs, il ne donne pas mal à la tête.

    Un sympathique vin qui n'est pas que "pour la soif", et qui se marie à merveille avec les barbecues, les salades, et les soirées d'été. Si en plus une télé donne un France - Portugal en demi finale de Coupe du Monde, et si un chien et des amis viennent se joindre à votre table, c'est super. En plus, à 3,20 euros la bouteille, c'est un vin à avoir dans sa cave. Un vin qui fait honneur au Rhônes, et à ses Côtes.

    13 avril 2006

    GLOU - Costieres de Nimes rosé - Chateau de Nages réserve - 2004

    * Région : Nimes
    * Appelation :
    Costières de Nimes
    * Couleur : Rosé
    * Nom : Chateau de Nages
    * Mis en Bouteille : Chateau
    * Millésime : 2004
      * Prix : Carrefour, 3 €
        * Date de glou-glou : 1er Avril 2006
        * Occasion : Apéro du vendredi soir
        * Avec : Pizza et pleins de bonnes choses

        J'aime Nimes, je suis gardois. Et les Costières, c'est pour moi le Stade qui m'a fait aimé et découvrir le football. C'était Eric Cantona, Philippe Vercruysse. Aprés, la finale contre Auxerre, alors que j'étais en MathSup lyonnaise, avec Jeunechamps, Ecker, Prejet, Belbey et Ramdanne. Maintenant, les Costières, c'est pour moi une fort agréable appelation, qui font des vins typiques et typés. Avec la force, la conviction, et les contradictions des gens du Gard qui sont à la fois cévenols, camarguais, rhodanien... gardois.

        Nages est un petit village magnifique autour de Nimes. Il y a donc un "chateau", sans doute plutot un caveau (le terme "chateau" était tellement souvent galvaudé dans ce milieu viticole que cela en devient aussi pittoresque que marrant). Ce rosé de 2004 est à l'image de son taux d'alcoolémie : puissant. 13,5°, ça donne une couleur foncée et un gout trés fort et trés prononcée. Le boire avec une pizza au chorizo (typique du Gard... de l'espagne avec de l'Italie, du latin qui englobe catalogne et provence, c'est ça le Gard), c'est merveilleux. La corpulence du vin avec la puissance du Chorizo, ça me régale.

        Et quand je fais ça un soir devant Zapfoot et que l'OM gagne, comme c'est le cas en ce moment, je passe un moment terrible.

        Sinon, pour la petite histoire, c'est mon amie qui a acheté ce vin. Elle voulait un rosé pour aller avec une pintade. Finalement, on l'a gardé, et on n'en est pas déçu. C'est encore au Carrefour d'Orange, qui est bien pourvu viticolement parlant, qu'on l'a acheté pour environ 3 €. On ne le regrette pas.

        25 mars 2006

        GLOU - Côtes du Ventoux - Restaurant Chez Xuan 2004 (rosé)


        * Région : Côtes du Ventoux
        * Appelation :
        Côtes du Ventoux
        * Couleur : Rosé
        * Nom : Chez Xuan
        * Mis en Bouteille : Caveau Brotte
        * Millésime : 2004
          * Prix : Dans le restaurant, autour des 8 €
            * Date de glou-glou : 3 Mars 2006
            * Occasion : Vendredi soir au restaurant
            * Avec : Nems et poulet au bitoniaux asiatiques

            Parlons d'abord du cadre. Restaurant Vietnamiens dans les rues pietonnes marchandes d'Avignon. Derrière la FNAC, à deux pas de la rue de la République, enclavé entre un restaurant traditionnel et un restaurant à Tapas. Une devanture qui ne paie pas de mine. Et une fois poussée la porte, vous êtes accueillis, dans un silence respectueux de gens qui mangent - et visiblement se régalent - par une jeune serveuse asiatique adorable et souriante. Les gens murmurent pour ne pas déranger, et le cadre est fait de bois, de paravent en bambous aux motifs qui évoquent ces contrées orientales. Bref, on quitte la Provence, bienvenu... ailleurs.

            Je voulais prendre une biere vietnamienne. Et finalement, j'ai vu sur la carte : Côtes du Ventoux rosé... Et quand j'ai vu la bouteille... Enfin, pas de commentaire, regardez simplement l'étiquette de vin. J'ai fait un immense sourire, et j'ai trouvé ça tres fort. Trés fort, trés malin, trés bien. Les puristes seront peut être choqué de ne pas voir de chateau, de vignes, le Ventoux ou autres trucs bien traditionnels. Et merde, moi je trouve ce clin d'oeil génial.

            Le vin ensuite... Avant même de verser le contenu dans le verre de mon amie, j'ai un peu regardé l'étiquette. "Mis en bouteille par Père Anselme, à ChateauNeuf du Pape". Allez, c'est la maison Brottes qui nous a concocté ce vin, pas de soucis. C'est de l'excellent. Brottes, il font aussi le Viognier à tomber par terre en pleurs...

            Ce rosé est modeste. Couleur foncée (à moins que l'éclairage ait altéré ma vision), odeur sympa. un peu tenace, mais pas agressif. Des arômes pas trop prononcés, qui se marient bien avec les nems (délicieuses dans ce restau d'ailleurs...) et les poulets et canards cuisinés aux trucs bizarres, à manger dans un bol avec du riz cantonnais et des baguettes (et comme San Goku, on se régale !). Non, le vin est bien. C'est pas du que je boirais tous les weekends en me roulant par terre de pleurs, mais il est tellement fréquent de voir des rosés dans des restaurants qui sont imbuvables, que quand on tombe sur un produit sympa, il faut pas laisser passer son plaisir.

            En tous cas, le vin était secondaire dans ce cadre magique. J'amménerai volontier mes amis chez Xuan. C'est pas donné, mais c'est drolement bon, et le cadre est génial. Et le vin est bon. Que demander de plus ?

            (PS : qualité de photo médiocre... à rescanner :) )

            21 mars 2006

            GLOU - Séguret - Les Vignerons de Roaix - 2004

            * Région : Côtes du Rhônes
            * Appelation : Séguret (Village)
            * Couleur : Rouge
            * Domaine : Les Vignerons de Roaix
            * Millésime : 2004
              * Prix : Cadeau de mon meilleur ami
                * Date de glou-glou : 25 Février 2006
                * Occasion : Chez mes amis Roquemaurois
                * Avec : Tripou Ardéchois

                Cela va être mon leitmotiv, une répétition. Mais le vin, c'est un tout, un ensemble. UN weekend où ma petite amie me laisse (la vilaine), et où je me fais recueillir chez mes amis Roquemaurois. Une table qui est presque la mienne, où je me sens bien et heureux. Autour, ce grand gaillard moustachu qui était mon candidat et reste mon ami. Sa femme, une dame charmante, adorable, intelligente et attentionnée. Et sa fille, que j'adore vraiment beaucoup. Et le chien n'est pas loin, un petit chien de chasse mignon comme tout. Et nous sommes là, avec le repas qui cuit, et une bouteille de Séguret qu'on débouche. Un samedi soir tranquille et ordinaire, où on vous reçoit en pyjama, tranquillement. La vie est simple, mais belle.

                Pendant ce temps fume le tripou ardéchois. Un plat typique, et merveilleux. L'entrée, je ne me souviens plus trés bien. Une salade d'andive je crois. Et puis quand arrive le tripou avec les pommes de terres cuites, là on sert le Séguret. Ce vin m'a été offert par mon meilleurs ami lors de ma "crémaillère" sérignanaise. Et ce meilleur ami, en plus, habite le même paré de maison roquemaurois. Et ce vin, alors, que vaut il ? D'abord, je vous signale (rassure ?) tout de même : le tripoux était une merveille de la nature.

                Ce Séguret donc ? Ben ce vin est à l'image du Village. Une petite merveille de complexité. Un nez franc et puissant, sans être agressif. Et en bouche, il glisse bien. Ce vin est à l'image des "Côtes du Rhone village". Et pourtant, à la fin du repas, une petite déception que même le fromage ardéchois et le camenbert n'a pas atténué. Pourquoi ais je ouvert cette bouteille maintenant ?

                Il "glissait bien en bouche", mais il glissait trop bien. J'aurais apprécié plus de puissance. Je pensais que le tripoux, trop puissant, masquait certains aromes. Et qu'un bon petit vin de pays ardéchois et bien du crû aurait peut être été meilleurs. Mais je n'en suis pas certains. Je pense que ce Séguret aurait trés bien pu faire l'affaire, avec un peu plus de maturité. Là, il était trop tendre.

                Pourtant, malgré son inexpérience, il avait de la peche. Il était même trés bon, pour ceux qui apprécient les vins pas trop taniques. Il m'a plu, et il a plu à la table. Mais il reste ce 'mais' dont je suis l'unique fautif.

                Au final ? Ben au final, ce vin demeure quand même fantastique. Et il me donne une seule envie. Le reboire, mais plus tard. Il y en a une autre dans ma cave, mais celle là attendra. En tous cas, depuis que je suis passé coté gauche du Rhône, je me régale. Mon ami Sérignanais m'a émerveillé avec les vins de Rochegude. Je pense que je serai un fervent admirateur et défenseur du Rasteau, dont le village est aussi merveilleux que sont ces vins (je ne reparle pas du Domaine des Nymphes... ). Et puis bon, j'étais déjà convaincu des vertues du Cairanne et du Gigondas. Pourtant, il m'en reste encore tant à découvrir...

                C'est ça qui est bien dans les vins. Les weekends de printemps me seront agréables je pense.

                13 mars 2006

                GLOU - Provence - Rosé - Cesar Brezillou - 2004

                * Région : Provence
                * Appelation : Côtes de Provence
                * Couleur : Rosé
                * Domaine : César Brezillou
                * Millésime : 2004
                  * Prix : 10 € environ restaurant
                    * Date de glou-glou : 20 Février 2006
                    * Occasion : Restaurant Paris
                    * Avec : Des bonnes choses

                    Le vin, ce n'est pas uniquement une bouteille, une couleur, un gout... C'est aussi - et surtout pour moi - un moment, un instant. Une ambiance, un plat qu'on partage. Des gens avec qui on se sent bien, ou moins bien. En tous cas, derrière l'etiquette, des souvenirs.

                    Ceux de ce Côtes de Provence sont bien originales. Pas de mer méditérannéenne ni d'oliviers pour tableau. Non, simplement un restaurant typiquement parisien. Dehors, la pluie, qui mouille la nuit parisienne. Une rue comme il y en a des milliers à Paris... et au loin, sans doute, une station de Métro. Nous sommes mouillés, et comme nous n'avons pas mangé à midi et beaucoup marché sous la pluie, nous avons un petit peu faim. Surtout, nous sommes épuisés, mais ravi d'un weekend superbe. Et pour le finir, un petit "bouiboui" typiquement parisien, avec des plats bien français. Mon amie prend une salade de gésier avec fromage, et moi un rizotto de saumon. Aprés, elle prend une truite, et moi du poulet au curry. Et c'est simple, mais c'est bon.

                    Derrière moi, une photo d'une vieille actrice que je ne connais pas nous regarde. En noir et blanc bien sur : nous sommes à Paris, et on se croirait dans un film des années 70'...

                    Et le vin dans tout ça ? Ben j'ai envie de dire que, sur ce coup là, honnêtement... C'est évident qu'un mauvais vin n'aurait pas gaché la soirée, mais l'aurait rendu moins agréable. Ce vin allait finalement assez bien avec l'ambiance. J'aurais pu prendre un Beaujolais, ou un vin trés "terroir". Mais ce rosé, assez corsé malgré une couleur claire, était agréable. Il piquait les papilles, sans les agresser. Avec les olives en apéritif, ou avec le saumon ou le poulet, j'ai trouvé qu'il était bien sympa. Bon, j'en parlerai pas des heures car finalement, un Côte de Provence bu en fin de weekend pluvieux à Paris, le portait est assez iconoclaste.

                    Enfin, dans le vin, ce qui compte, c'est le plaisir. Disons que cette fois ci, le plaisir l'aura largement emporté sur le vin lui même. Ben c'est pas désagréable je trouve.

                    08 mars 2006

                    Analogie entre Kenshin et le vin

                    J'adore le manga et le dessin animé "Kenshin le Vagabond". Un "épisode spécial" (appelé OAV) de deux heures appelé "la Chapitre du Souvenir" est un chef d'oeuvre, musical, artistique, émotionnel trés fort. Et en écrivant ces quelques lignes de retour sur ma cave, j'entends presque les musiques magnifiques à en faire pleurer.

                    Quel rapport entre un dessin animé et le vin ? Outre que cela est là deux de mes passions, il y a un rapport trés fort. Dans cette OAV, Kenshin boit un verre de Saké. Et il dit cette phrase trés forte :

                    "Sans le bonheur, le saké n'a pas un bon gout...".
                    Aprés plusieurs meurtres, et des blessures au coeur qui ne cessent de continuer, Kenshin, et ses "compagnons", ne trouvaient pas que le saké qu'ils buvaient avaient un gout merveilleux...

                    Derrière cette ambiance de cerisier en fleur, de femmes aux longues robes, et de samurais au regard séèvre et aux traits secs, se cache finalement une vérité comparable avec le vin. Un vin est d'autant meilleurs que l'ambiance s'y prete, et que le coeur s'y ouvre. Sans ça... Sans ça, une dégustation dans une cave n'est pas agréable, et ouvrir une bouteille de vin n'est rien d'autre qu'un geste banal, sans joie et sans saveur. Le vin dans le verre ne devient qu'un liquide sans odeur, et la couleur ne dit plus rien... Et finalement, là, on boit pour boire. et autant se ruer sur un whisky de bas de gamme ou sur le vin de table goulayant pour la soif, sans gout et sans saveurs.

                    Je me suis rendu compte que la dernière cave que j'ai visité était cette de Costebelle, à Tulette. Et ça date déjà du 12 Fevrier, un mois déjà, avant de recevoir des amis pour des crepes... Depuis, ma carte bleue n'a pas fonctionné. Peut être le moral n'y était pas, en tous cas c'est un signe réel.

                    Donc bon, ce weekend, je retournerai visiter une cave ! ChateauNeuf ? Roquemaure ? BourgStAndeol ? Serignan du Comtat ? Je verrai bien. En tous cas, les beaux jours revenant, un horizon qui semble s'éclairer, et une gnac retrouvée, font que le gout revient. Allez, regoutons, redécollons des étiquettes de vins. Et buvont, entre amis, pour se faire plaisir.

                    Pour que le vin ait du gout, le gout du bonheur.

                    17 février 2006

                    Pause du weekend

                    Aujourd'hui, je ne vais pas parler de vin, ou plutot d'un vin en particulier. J'ai en effet pris un certain retard dans mes "scans" d'étiquettes. J'ai bu des vins trés agréables et surprenants pour la plupart, j'ai décollé (tant bien que mal) les étiquettes. Mais je ne les ai pas encore passé sur le scanner...

                    Je vais donc en profiter, à quelques heures d'un weekend mérité, calme, sur Paris (où je vais boire du vin, dont un Bordeau Moelleux dont je reparlerai bientot ici la semaine prochaine), pour faire un petit point sur mon blog. J'ai parlé de quelques vins, j'ai mis en exergue les limites de mon vocabulaires. Et j'ai surtout pu me rendre compte de trois choses quant au vin :
                    * C'est extremement difficile de parler du vin. Je m'en suis vite rendu compte, et quelque part, sans doute ais je fait preuve d'un peu de prétention en pensant réinventé le langage du vin. Non, c'est dur de mettre un nom sur la sensation que provoque le vin en bouche, le vin au nez, mais aussi le vin à l'oeil. Finalement, j'utilise mes mots, mon vocabulaire, limité, mais bon. Non, c'est un exercice difficile ;
                    * Le monde du vin devient plus vaste au fur et à mesure qu'on le découvre... Rien que chez moi, 10 vins d'appelation Lirac donneront 10 produits différents. C'est donc d'autant plus dur, mais d'autant plus passionnant ;
                    * J'aime vraiment le vin. Le boire, mais aussi le regarder. Finalement, c'est un peu pour moi comme une musique. Il y a la sensation directe. Le gout ou le son. Puis la sensation indirecte, induite. Les souvenirs qu'il ya dans le verre ou dans la musique. La personne qui m'est rappelé par une appelation, par une chanson, par une odeur. Des moments, des instants. Finalement tout ce qui est autour du vin et qui le rend fabuleux.

                    Finalement, je suis content de ce petit blog. Un peu moins personnel que mon autre, mais bien quand même. Content, je le continuerai.

                    A bientot (la semaine prochaine) pour de nouvelles aventures gustatives.

                    12 février 2006

                    GLOU - Jurançon - Apéritif d'Henry IV - 2004


                    * Région : Sud Ouest
                    * Appelation : Jurançon
                    * Couleur : Blanc
                    * Domaine : Cave des producteurs de Gan
                    * Millésime : 2004
                      * Prix : 4,20 € au Domaine (correspondance)
                        * Date de glou-glou : 31 décembre 2005
                        * Occasion : Réveillon
                        * Avec : Foie gras

                        Le Jurançon, ça m'évoque d'abord une amie, originaire de Pau, qui m'avait envoyé pour Noel dernier un délicieux Jurançon. J'avais bu ce dernier une veille de 15 Aout, entouré d'ami, chez mes parents, autour d'une piscine et d'un barbecue. Soirée pour dire bienvenu à mon amie, qui depuis habite dans cette basse vallée du Rhône Provencale, riche en vigne et en vin.

                        La légende disait qu'Henry IV avait bu du Jurançon tout petit... Et qu'il avait trouvé ça 'vaiment bon'. Voici donc le commentaire du "premier prix" des Jurançon de la cave coopérative de Jurançon. Qui a donc le nom du papa de la Poule au Pot.

                        Ce Jurançon, c'est tout à fait mon idée du vin. Pour manger avec du foie gras, nous avons le choix entre un Sauternes sans doute merveilleux et complexe à 130 balles la bouteilles, et un vin fruité et doux, merveilleux qui vous caresse la langue comme jamais personne ne l'a fait, à 100 francs de moins. Le vin, c'est ça aussi : c'est la simplicité, c'est l'humilité.

                        Et c'est aussi des régions merveilleuses. Le Sud Ouest de la France est trop méconnu viticolement parlant. Et pourtant, le Tursan, les vins de Gascogne, du Pays Basque, et donc de Pau, sont des petits trésors. Des bouteilles qui respirent la simplicité et l'authenticité d'un des plus beaux et accueillants coins de France. Où les gens vous reçoivent avec l'accent et avec gentillesse.

                        Revenons sur ce vin. C'est un vin 'liquoreux'. Si on le verse sur la table, ça peigue (voilà ma définition à moi...). Il est délicieusement, et avec un foie gras accompagné de confit d'oignon ou de mure, c'est divin. Il se boit comme du jus de fruit, et l'été avec un barbecue en apéritif, il est aussi traitre que merveilleux. Oh, il n'est pas exempt de défauts, et les plus grands connaisseurs diraient qu'il est bien simple en bouche. Et pourtant, quel régal... on se dit qu'Henri IV avait bon gout.

                        A 4,50 € au caveau pour ce vin agréable de fête et de grande occasion (un peu plus cher en correspondance), je dis bravo et merci de proposer des vins géniaux à prix correct. Comme quoi, la qualité et le plaisir, ça peut rester abordable. A acheter quand on revient des férias landaises ;-)

                        10 février 2006

                        MIAM - Vin de Pays d'Oc Viognier 2005 - Blanc - Domaine du Pere Anselme


                        * Région : Languedoc Roussillon
                        * Appelation : Vin de Pays d'Oc
                        * Couleur : Blanc
                        * Domaine : Domaine Brottes (Chateauneuf du Pape)
                        * Millésime : 2005
                          * Prix : 4,30 € au Domaine
                            * Date de glou-glou : 20 Janvier 2006
                            * Occasion : Soirée entre amis
                            * Avec : Apéritif

                            Je mets MIAM... Mais j'ai rebu il y a deux soirs ce vins, à la bouteille si particuliere, si massive... Et je l'aime ce vin. J'aime son odeur délicatement fruitée. J'aime son goût, rafraichissant, avec des arômes presques de peches ou d'abricot (enfin, c'est ce que cela m'a évoqué). Ce vin me rappelle l'été en pleins froid mois de Janvier. Ce vin... Je l'ai aimé ce vin.

                            Ce vin est produit par le domaine Brottes, à Chateau Neuf du Pape. Ce caveau possède des vignes un peu de partout dans la région, et cherche d'abord la qualité. Ce raisin est cultivé apparement (d'aprés ce que j'ai compris) vers les environs de Beziers. Il reçoit bien toute la chaleur et le vent marin de cette côte héraultaise qui m'évoque l'été, les vacances, la plage... Et ce cépage, typique du Condrieu au dessous de Lyon, est vraiment sublimé par ce climat de la mer.

                            Et ce que j'aime enfin dans ce vin, c'est le prix. 4,30 € au caveau du Père Anselme, à Chateau Neuf du Pape, pour un vin de cette qualité, c'est un cadeau. Et ça prouve ce que je défend ardemment : pour se régaler et pour se faire plaisir, ce n'est pas utile de dépenser des milles et des cents. Et un bon vin avec des gens qu'on aime, c'est vraiment super.

                            Un dernier point... Ce vin aura été le premier vin que m'aura fait gouté un vieil ami que je n'avais pas vu depuis longtemps. L'amitié, ça parait con, mais j'aime bien ça. Ben ce vin, en plus de ça, c'est un peu comme un message. Comme un "tiens, bois ça, et effaçons 5 ans de vide". C'est ça aussi, le vin. C'est les retrouvailles éternelles de gens qui s'aiment, c'est le rapprochement autour de quelque chose de sympa d'autres gens qui ne se seraient jamais connus autrement. C'est tout ça le vin. C'est le liquide, le flacon, l'endroit, l'ambiance... C'est plein de chose.

                            Donc en final, ce vin est un super vin. Si vous passez le long du Rhone et que vous voyez "Sortie Avignon Nord" ou "Orange Sud" sur l'Autoroute, ben sortez. Et venez. En plus, vous serez bien reçu dans ce caveau (qui est aussi un musée) ;-)

                            29 janvier 2006

                            GLOU - Bergerac - Chene Peyralle (Rouge) - 2002


                            * Région : Sud Ouest
                            * Appelation : Bergerac
                            * Couleur : Rouge
                            * Domaine : Les Vignerons de Sigoules
                            * Domaine : Chene Peyralle
                            * Millésime : 2002
                            * Prix : 3,40 € chez Carrefour
                            * Date de glou-glou : 27 Janvier 2006
                            * Occasion : Il neige ce weekend
                            * Avec : Salé aux lentilles

                            Un weekend de neige, c'est merveilleux. Et aprés passer l'aprésmidi à jouer dans la neige, quoi de mieux qu'un repas qui tient au corps, qu'une ambiance chaleureuse. Un vin chaud ? Pourquoi pas, mais nous n'avons pas les épices qui vont bien avec. Pourquoi pas un bon salé aux lentilles, bien chaud. Et pour l'accompagner ? La question ne se pose pas : Lentilles = Bergerac dans mon petit imaginaire. Et cette association là ne m'a pas déplu.

                            Carrefour est peut être un endroit hérétique, pour certains "snobs", pour l'achat du vin. Mais bon, dans le Vaucluse, il n'est pas évident de trouver du Bergerac... Et les salons de vins, j'en fait pas tous les weekends. Quand Carrefour propose quelques promotions interressantes sur les vins (là c'était 3 Bergerac pour le prix de 2), désolé, mais j'y vais sans états d'ame. Parfois, la surprise est désagréable. Des fois, c'est "match nul". On gagne rien on perd rien. Là... Ben là, al surprise est bonne.

                            Ce Bergerac est léger. La robe est d'un joli pourpre, aussi jolie que la bouteille d'ailleurs. Les senteurs sont assez boisées, et rendent presque hommage au nom du Vin. Ensuite, l'attaque est franche. Mon amie l'a qualifié de vin "puissant mais pas agressif". Il n'est pas corsé, et le 12 % de la bouteille se vérifie en bouche. Et les arômes boisés sont délicieux, avec une fourchette de lentilles au lard.

                            J'ai apprécié ce vin. Simple, et qui se boit également volontier avec un peu de fromage de vaches ou de camembert. A 3€20 la bouteille chez Carrefour, c'est un achat qui fait plaisir. Et comme le vin c'est d'abord du plaisir, youpi.


                            27 janvier 2006

                            MIAM - Rasteau Rouge - Domaine des nymphes 2001

                            * Région : Rasteau - Côtes du Rhônes Vaucluse
                            * Appelation : Côtes du Rhônes Village
                            * Couleur : Rouge
                            * Domaine : Domaine des Nymphes
                            * Millésime : 2001
                            * Prix : 5,50 € au Domaine
                            * Date de glou-glou : 31 1Décembre 2005
                            * Occasion : Réveillon
                            * Avec : Pintade

                            Côte du Rhone Village. Rien que ce terme m'évoque "chez moi". Je vois le Rhône qui baigne cette basse vallée, et je vois, au loin, le Ventoux qui domine et regarde d'un air moqueur ces larges plaines de vignes. C'est un peu valloné mais pas trop. Y a du Mistral, et du pastis aux tables des bars. On y lit "la Provence" e, regardant les Dentelles de Montmirail. Et des vignes, pleins de vignes...

                            Ce vin, je l'ai découvert pendant les fêtes et mes vacances de Noel. Nous voulions, avec mon amie, se ballader entre Cairanne, Rasteau et Roiax. Et en sortant de Rasteau, ce caveau agrémenté d'un nom qui m'a fait tilt. Domaine des Nymphes, tout un poème... Pleins d'évocations diverses, agréables. Mais que vaut le vin ? Le mieux est d'aller le gouter pour savoir.

                            Le rouge est celui qui a retenu mon attention, quoique le Vin Doux Naturel est aussi délicieux. Ce rouge de 2001 a bien vielli et divinement évolué. Et c'est un super vin qui mérite un "miam". La pintade, qu'elle soit de "jour de l'an" avec des morilles, ou de weekend passé avec du lard et du grattin dauphinois, l'accompagne merveilleusement bien.

                            Une odeur délicieusement épicé, un vin fort et puissant, qui remplit bien la bouche. C'est vraiment un chouette vin qui ne mérite même pas plus : il est bon. Il est trés bon. Et c'est là que je suis un peu triste que mon vocabulaire soit limité, car ce vin, j'aurais eu envie d'en parler plus longuement. Car je l'ai aimé, car j'aime l'étiquette, le nom. J'ai aimé le caveau, j'ai aimé les moments où je l'ai bu...

                            Et si finalement le vin, ce n'était pas un peu tout ça. Des sentiments de réels bonheurs, partagés avec des gens qu'on aime. Et sans commentaires particuliers, sans grandes phrases qui ne veulent finalement pas dire grand chose : le vin, on l'aime ou pas. Le vin, c'est un peu comme le saké dans Kenshin : quand on est bien, on peut le trouver merveilleux. Et quand on a pas le moral, ou quand l'ambiance ne s'y prette pas ou plus, ono peut lui trouver un goût désagréable. Ce Domaine des Nymphes est pour moi, pour tout ce qu'il a représenté et pour ce que j'y ai trouvé dans mon verre, un excellent souvenir. Et au final une satisfaction franche et réelle.

                            A 5,50 € au caveau (en sortant de Rasteau et en allant sur Roaix), ce vin, qui peut être gardé et qui a un merveilleux potentiel, est en plus d'un rapport qualité-prix qui montre qu'on peut faire du merveilleux à des prix trés doux. C'est "miam" sur toute la ligne, et c'est pour des moments comme ça que j'aime le vin.

                            22 janvier 2006

                            GLOU - Roucas Blanc 2004 (rosé)

                            * Région : Côtes du Rhônes Vaucluse
                            * Appelation : Côtes du Rhônes
                            * Couleur : Rosé
                            * Domaine : Roucas Blanc
                            * Nom : Roucas Blanc
                            * Millésimé : 2004
                            * Prix : 3,30€ au Domaine
                            * Date de glou-glou : Samedi 21 Janvier 2006
                            * Occasion : Weekend avec des amis
                            * Avec : Saumon

                            Ce domaine, j'y passe devant tous les matins en allant au travail. Une petite cave dans le hameau des Fargeons, à Uchaux, au milieu des bois. Un caveau humble, modeste, qui sent bon la tradition. D'ailleurs, le caveau se situe dans la cave. Une petite table, quelques cartons empilées, les 4 bouteilles phares du domaine qui se proposent à vous en entrée. Et une petite dame aussi gentille que serviable, qui vous fait gouter son produit. Et derrière elle, des barriques, des fûts. La cave à vin, la vraie.

                            Le Roucas Blanc, cela évoque pour moi un quartier riche et bourgeois de Marseille, sur la Corniche. Pleine vue sur la mer. Hier soir, dans mon verre, je pouvais presque la deviner, la mer. La couleur de ce rosé est claire, trés claire. Le nez est assez peu soutenu. Mais tout se joue dans le regard. Une couleur saumon délicieuse...

                            Et puisqu'on parle du saumon, ça tombe bien, c'était ce qu'il y avait dans l'assiette. Des darnes de saumon froid de beau papa, et de la macédoine de légume de la fille de beau papa. Et autour de cette tablée, des amis que j'adore. Avec qui j'ai fait de la politique, et qui ont passé ce cercle parfois artificiel pour être des amis que j'adore, et qui me sont importants (mais là, on est hors sujet, revenons au vin). Ce vin est délicieux avec le saumon. Et c'est le genre de situation où l'accord met-vin prend toute sa valeur.

                            Ensuite, il a un défaut, peut être ce manque de nez. Mais je me dis qu'il pourrait facilement passer du "glou" au "miam", avec peut être un paramètre évident : le climat. Ce vin, qui a été merveilleux avec un saumon, sera à coup sur une merveille cet été, dehors dans la cour, avec une côte de porc ou d'agneau préparée au barbecue.

                            Enfin, pour 3,30 € au Caveau du Roucas Blanc (Uchaux, 84), il n'y a pas à hésiter. Ce genre de vin réconcilie avec le vin. Parce qu'il montre qu'il n'y a pas besoin de mettre 15 € pour prendre un plaisir simple et réel. Ce vin est un bon vin.

                            Et quand je parlerai du blanc, cela sera avec des trémolos dans la voix tellement il est divin (lui, il sera en "Miam" ^___^)

                            19 janvier 2006

                            GLOU - Terra Corsa 2004 (rosé)


                            * Région : Corse
                            * Appelation : Corse
                            * Couleur : Rosé
                            * Domaine : L'Union des Vignerons
                            * Nom : Terra Corsa
                            * Millésimé : 2004
                            * Prix : 3€ chez Carrefour
                            * Date de glou-glou : Vendredi 13 Janvier 2006
                            * Occasion : Weekend
                            * Avec : Salade

                            Notre foyer est un foyer simple. Ce soir, nous avons ouvert un Chardonnay de pays comme ça, pour le plaisir, et c'était superbe. Le weekend dernier, ce vendredi soir, pour féter le visionnage du DVD de Bigard au Stade de France, pour feter la fin de la semaine, et pour tenter d'échapper à une morosité dûe à une journée pas évidente, nous avons décidé d'ouvrir ce vin Corse.

                            Ce vendredi 13, si nous n'avons rien gagné à l'EuroMillions, nous avons touché un bon petit rosé. Rien d'extraordinaire il est vrai, mais bien agréable. J'aime les rosés Corses de toutes manières, et celui là, quand bien même il ne fut pas le meilleur, m'a plu.

                            Le cépage principal de ces types de vin est le Nielluciu. Bous connaissiez vous ? Moi pas. Il donne un rosé assez puissant et fier de ses couleurs, de sa couleur foncée. Bref, la Corse mis en bouteille... J'ai toujours tendance à penser qu'un vin est à l'image de là où il est cultivé. Quand je bois un vin Corse, ou un vin Basque (j'adore le vin Basque), je ressens un peu la tradition et la particularité de ces terres où les gens sont fiers de leur pays.

                            Pour continuer dans les comparaisons, ce rosé m'a rappelé un rosé de Sardaigne, bu en Picardie (cherchez pas...). Même couleur foncé qui tire sur un rouge léger, et même puissance dans la fraicheur et dans l'attaque du palais. Et des arômes assez fruités. Bon, ce vin Corse n'est pas encore le meilleurs que j'ai bu. L'estomac m'a rappelé un peu que ce vin était peut être un peu vert... Et pourtant, il m'a permis de passer une bonne soirée.

                            Alors peut être un regret. Le rosé Corse, le rosé Basque, le rosé de Sardaigne, tous ces rosés puissants et typiques de pays à forte identité, doivent peut être bu en temps printannier. Sur la terrasse, avec un peu de charcuterie du crû (j'aurais eu une Figatelli et un jambon Corse, j'aurais été le plus heureux de gardois en Vaucluse...). Un soir de Janvier avec -1°C dehors et une salade, c'est peut être faire peu de considération pour ce rosé sans prétention, à un prix trés raisonnable (- 3€ chez Carrefour), mais qui mérite un peu d'attention. Pas plus quand même...

                            16 janvier 2006

                            GRR - Domaine Lafarge - Lirac Rosé 2004

                            * Région : Côtes du Rhônes Gardoise
                            * Appelation : Lirac
                            * Couleur : Rosé
                            * Domaine : Lafarge
                            * Nom : ---
                            * Millésimé : 2004
                            * Prix : 2€80 chez Leclerc
                            * Date de glou-glou : Décembre 2005
                            * Occasion : foot à la télé
                            * Avec : Ce qu'y avait dans l'frigo

                            C'est dommage... C'est évident qu'avec le prix, on ne devait pas s'attendre à un miracle. Mais voilà, mon premier Grrr, c'est celui là. Un Lirac Rosé d'un nom aussi prestigieux (Lafarge est connu, et pas que pour ses bétons) ne peut pas avoir un gout de bouchon. Si c'est le cas, c'est... C'est dramatique. Et c'est surtout un gachis.

                            La couleur est belle, un rose foncé qui fait plaisir et surtout envie. Mais les premieres effluves qui arrivent dans les narines évoquent plus les usines Rhodia avant Lyon que les douceurs de l'été indien au moment des vendanges.

                            Le pire est que je sais que le Domaine Lafarge est un beau domaine. Malheureusement, sans doute le choix du bouchon, et surtout la conservation dans les allées sur-éclairées de Leclerc, ont fait le reste. C'est une déception. On s'en remet, mais c'est dommage qu'un Lirac finisse dans l'évier... (un vin bouchonné ne fait jamais de bons vinaigres).

                            Expérience à oublier.

                            15 janvier 2006

                            MIAM - Lirac Rouge - Cuvée Syrah (CastelOualou)

                            * Région : Côtes du Rhônes Gardoise
                            * Appelation : Lirac Rouge
                            * Domaine : Castel Oualou
                            * Nom : Réserve Syrah
                            * Millésimé : 2003
                            * Prix : Cadeau de mon ami Banane
                            * Date de glou-glou : 31 Décembre 2005 (vers 23h30)
                            * Occasion : le réveillon du Jour de l'an
                            * Avec : Un plateau de fromage divin

                            Pour ouvrir ma cave, un grand et magnifique vin. Et à tout seugneur tout honneur, comme c'est MA cave, je commence par un vin du Gard. En plus un cadeau offert par un ami pour mon anniversaire. Alors comment mieux ouvrir ma cave et ce petit blog ?

                            Cette réserve Syrah est déjà un merveilleux produit. La bouteille normaned est une rareté chez nous, et c'est vraiment beau. Sur la table, elle ne dépareille pas...

                            Cette bouteille a été ouverte par mon ami Banane (il se reconnaitra ^__^) 3 heures avant l'instant fatidique de la dégustation. En cette soirée de réveillon, j'ai voulu ouvrir des belles bouteilles. Celle là fut la derniere parmis les vins "normaux" (j'exclus les vins de dessert). J'aurais pu avoir peur que l'accumulation de vins avant (un Jurancon, un Lirac blanc, un Rasteau, avec un plus de la liqueur de pomme...). Et bien non...

                            Le Syrah est le cépage roi des Côtes du Rhônes, et il m'évoque la puissance du soleil et des galets. Cette réserve Syrah n'a pas été altérée par un palai qui aurait pu se croire fatiguer. Au contraire, il m'a réveillé les papilles... Comment le définir ce vin ? C'est un grand Côtes du Rhônes. Puissant, qui remplit adorablement la bouche. Et quand on l'a bu, on garde longtemps des aromes bien de chez nous.

                            Avec le fromage, le mariage était royal. La rencontre dans mon palais du Saint Marcellin et de ce vin , c'était un coup de foudre. Non, j'ai adoré ce vin...

                            Un seul regret peut être. Outre le fait que ma bouche ne l'a pas suffisament apprécié (dû à la fatigue du repas), ce vin aurait peut être du vieillir un peu plus longtemps dans ma cave. Il a un potentiel démentiel ! Mais que voulez vous, l'impatience de l'enfant devant le jouet a fait que... Tant pis, je passerais à Roquemaure, au Domaine Assémat (Castel Oualou) pour faire mes emplettes. Ce vin le mérite. Et comme le domaine est à coté de mon trajet de course à pied préféré, c'est super.

                            C'est bien de commencer sa cave par un chouette vin.

                            GLOU - Muscadet Domaine Bel Air 2004

                            * Couleur : Blanc
                            * Région : Muscadet Sevre et Maine
                            * Appelation : Sur Lie
                            * Domaine : Bel Air
                            * Nom : Muscadet sur Lie
                            * Millésimé : 2004
                            * Prix : 2€40
                            * Où ? : Carrefour (et oui)
                            * Date de glou-glou :
                            * Occasion : Samedi soir
                            * Avec : Moules - Frittes

                            Autant le dire tout de suite, je ne suis pas fan du Muscadet. Le cépage Chenin Blanc me sied moins qu'un bon gros Chardonnay ou un bon Viognier. D'ailleurs, mes amis qui touchent deux trois billes en vin me disent que le Chenin blanc, c'est pas le plus aromatiques des raisins... Pour tout dire, j'ai une piétre opinion du Muscadet. Pour moi, c'est un peu comme l'Entre deux Mers : un fort gout de rien, ou éventuellement d'Iode ou de poisson. Ce qui est dommage pour un vin...
                            Et puis ce soir là, nous avions des Moules à manger. Mon amie, ce samedi soir à 18h45, avait une mission : trouver des patates pour faire les frittes. Quant à moi, ma mission était de trouver quoi boire avec... J'ai hésité. La facilité aurait été d'ouvrir deux (allez... quatre) Leffe blonde, et le tour était joué. Et puis finalement j'ai tenté le Muscadet acheté à Carrefour. Qui sait, un miracle...

                            Et miracle il y eut ! Avec les moules de beaux papas, moules mariniéres de StEtienne (cherchez pas...), c'est, cimme dirait mon beau-neuveu de 3 ans "v'aiment bon !". Moi, c'est simple, j'ai adoré... Un petit gout de fruit qui est subblimé par la moule. Et avec des frittes, franchement, c'est géant... Ce petit Muscadet n'est pas un grand vin. La bouche n'est pas prise comme si je buvais un Macon blanc. Et les aromes ne se battent pas en duel, non. Mais il est agréable ce Muscadet. Et il est plus qu'agréable : il est bon...

                            Alors ensuite quand même pour relativiser mon commentaire, il y eut la nuit. Le Muscadet, c'est trés vert... Et celui là était trés jeune. Apparement, je dois être fragile de l'estomac : j'ai pris une Rennie sur les coups de 2 heures du mat : je soupçonne le Muscadet. Et puis le lendemain, bu comme ça, pour gouter, il était bien plat. Mon amie a mis du Cassis dedans : et bien même...

                            Finalement, ce Muscadet de Carrefour (2€40, on risque pas grand chose) est merveilleux avec le plat qui va avec. Sinon... Sinon, c'est un Muscadet.

                            12 janvier 2006

                            Ouverture de ma cave


                            Premier message de la cave du Faucon qui ouvre, qui ouvre... Je parlerai de vin, de mes bouteilles de vins que j'ai aimé, de celles que je n'ai pas aimé. Et que tout se passe bien, dans le meilleurs des mondes.

                            J'aime le vin, je ne suis pas un pro du vin, mais ca me plait d'en parler. Avec mes mots à moi. Créons un dialogue sur le vin, c'est agréable.

                            Vive le vin (et buvons, avec modération, mais buvons)